Né le 11 Août 1876 à Marquillies, au n° 643 du hameau du Moisnil, Léon Bocquet s’illustra dans les lettres. Son village natal, ses études dans un collège flamand, à l’Université de Lille auront un écho dans ses œuvres et le suivront à Paris où il s’installe en 1906. En 1900, il avait fondé à Lille, la revue « Le Beffroi » qui réveilla l’intérêt intellectuel et artistique de la région du Nord et qu’il dirigea jusqu’en 1914.

À Paris, il écrit dans de nombreux quotidiens et périodiques français et étrangers sur l’Art, la littérature et l’actualité. Il a écrit de nombreux ouvrages citons entre autres :


Romans : Le fardeau des jours  - le village dans la tourmente - Heurtebise


Critiques : Littérature française de Belgique - Albert Samain, sa vie, son œuvre - Léon Deubel, roi de Chimérie - David Teniers le Jeune - Autour d’Albert Samain - Les destinées mauvaises - Pages choisies et lettres d’amour de John Keats - La commémoration des morts


Histoire : L’agonie de Dixmude - Courages français - Villes meurtries de France et de Belgique - Un fragment de l’épopée sénégalaise.


Traductions : Bari chien loup - Les cœurs les plus farouches - La longue traverse - Faustula - L’associé - Le vertige de l’or - Sorciers blancs - Nuits de l’Arizona …


Poésies :  Les sensations - Les cygnes noirs - Les branches lourdes - Crucifixions - Cigües - La lumière d’Hellas…


En 1921, il dirige la revue « La Renaissance d’Occident à Bruxelles ». Il sera accueilli à l’Académie Septentrionale, à l’Académie des Poètes, à l’Académie d’Amiens, aux Rosati de France et de Flandre. Il fut président des « Amis d’Albert Samain »

Il sera fait Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Instruction Publique, Médaille d’Or de la Renaissance Française, Chevalier de l’Ordre Léopold, Officier de l’Ordre de la Couronne de Belgique, Commandeur du Mérite Humain de Genève.


Le 15 mars 1953, il est reçu officiellement à Marquillies par la Municipalité, l’installation de son portrait, œuvre de l’artiste lillois Léon Cassel, à la mairie, en reste un témoignage.


Il décède à Paris le 4 juin 1954. Selon son vœu, il est enterré au côté de son épouse au cimetière de Wicres.


En 1960, le Conseil Municipal de Marquillies décide d’appeler la Place et la rue de l’église : Place Léon Bocquet.


Prosper Leprovost, ancien Président du Cercle Historique de Marquillies














Léon Bocquet, peint par Léon Cassel